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LE RECYCLAGE DES PNEUS D'ENSILAGE

En couvrant les bâches qui protègent le fourrage, les pneus d’ensilage restent en plein air pendant des années, voire des décennies, exposés aux intempéries et aux UV. Remplis d’eau de pluie, ils sont susceptibles d'attirer les moustiques et d'héberger des gites larvaires. Ceux dont la carcasse est dénaturée peuvent même devenir un danger potentiel pour les bovins.

 

En tout état de cause, ces pneus depuis longtemps incapables de rouler ont également perdu leur élasticité et leur souplesse, ce qui les rend impropres à une valorisation matière (terrains sportifs et de loisirs, objets moulés…).

 

En revanche, leur pouvoir calorifique est intact : les pneus d’ensilage sont donc tout à fait indiqués pour être valorisés comme combustible alternatif, en particulier dans l’industrie cimentière. Ils remplacent  avantageusement le charbon ou le coke de pétrole, ces coûteux combustibles fossiles extraits ou fabriqués de l’autre côté de la planète à grand renfort d’émissions de tonnes de CO2.

 

Où qu’ils soient collectés, les pneus d’ensilage ne sont distants que de 250 km, au plus, d’une plateforme de broyage (une quinzaine en métropole), ce qui limite aussi les émissions de CO2 liées au transport. Dès leur prise en charge, ils intègrent les standards de la filière en termes de traçabilité et de contrôle qualité. Pré-affectés à un cimentier et à une usine, les pneus sont broyés c’est-à-dire proprement découpés en chips au format demandé par l'industriel.

En 2 minutes, voici le trajet des pneus sur un site de broyage de la filière Aliapur : 

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